L'alimentation de l’adolescent (13 à 18 ans)

À retenir

L’adolescence correspond à une phase importante de croissance et de développement. Les besoins en énergie sont supérieurs à ceux de l’adulte. Ces besoins sont aussi plus importants en certains nutriments tels que le calcium.

Le jeune va devenir de plus en plus autonome engendrant des changements dans son alimentation. Les parents ont un rôle à jouer pour donner des habitudes alimentaires saines mais le jeunes va aussi s’impliquer de plus en plus dans ses choix alimentaires.

Rédigée par:
Sarah Petter
Patriota Pollyana

Validée par:
Sylvie Borloz

Le corps change beaucoup durant l’adolescence et la croissance se termine. L’alimentation doit être adaptée pour répondre à ces besoins.

L’adolescence constitue un moment de prise d’autonomie dans bien des aspects dont l’alimentation. L’adolescent va, par exemple, commencer à devoir gérer de l’argent de poche pour des repas à l’extérieur. Cette nouvelle indépendance peut amener notamment à une consommation plus élevée de repas type « fastfood » ou de grignotages.

L’équilibre alimentaire a une place essentielle. Il s’agit de trouver l’équilibre entre dépense et apport énergétique. Si la dépense énergétique est plus grande que les apports, l’adolescent va freiner sa prise pondérale. Si au contraire les apports sont plus importants que la dépense énergétique, l’adolescent accélère sa prise de poids. C’est la balance énergétique.

Les dernières données des sociétés savantes américaines montrent que les jeunes ne consomment pas les aliments et portions recommandées par la santé publique. La consommation en sucre, en graisses et en sodium dépassent les recommandations dû notamment à une consommation trop élevée de produits industriels gras, sucrés ou salés. Les apports en céréales complètes, légumes, fruits et produits laitiers sont quant à eux insuffisants engendrant un déficit en certains nutriments tels que le calcium, les fibres, le potassium et la vitamine D.

La croissance osseuse nécessite un apport en calcium et vitamine D adéquat. Les produits laitiers constituent la source principale de calcium. L’insuffisance d’apport en calcium fragilise les os et risque de favoriser l’ostéoporose. Un apport suffisant de calcium est important durant l’enfance et l’adolescence. Il s’agit du principal nutriment impliqué dans la minéralisation osseuse. La couverture des besoins en calcium permet une minéralisation osseuse en phase avec la croissance mais aussi pour atteindre un pic de masse minérale osseuse. La vitamine D joue un rôle essentiel dans la fixation du calcium.

La carence martiale est courante notamment chez les jeunes filles. Un apport alimentaire adapté est nécessaire notamment en assurant une consommation suffisante de viande et poissons. La déficience en fer est fréquente chez l’adolescente, notamment en raison des pertes liées aux règles. Elle est encore plus fréquente si l’adolescent mange peu de viande, de poisson ou est végétarien. Ce manque peut entraîner une anémie et donc une grande fatigue.

En plus du calcium et du fer, les adolescents ont aussi des besoins plus élevés en phosphore et vitamine B1.

Ces besoins nutritionnels peuvent être couverts par une alimentation équilibrée et variée.

A partir de 16 ans, l’adolescent peut acheter s’il le souhaite de l’alcool. Cette thématique est importante à aborder et même avant.

  • Maintenir un poids corporel sain
  • Assurer une croissance adaptée
  • Limiter les carences ou excès et les complications associées
  • Déséquilibre de la balance énergétique :
    • Excès d’apport énergétique par rapport à la dépense peut conduire au surpoids voire à l’obésité avec les complications possibles en lien
    • Insuffisance d’apport énergétique par rapport à la dépense peut conduire à des troubles de croissance
  • Carence en calcium ou en vitamine D et complications
  • Carence en fer et conséquences
  • Risque de consommation de sodas caféinés et complications
  • Risque de consommation de boissons alcoolisées et complications